A step in the air
Les jardins de l’imaginaire, un monde sans limites, un univers de tous les possibles.
Combien de musées avons-nous visités, combien d’oeuvres artistiques avons-nous admirées au cours de notre vie? Et combien de fois désirons-nous tisser la vie avec dans la main la couleur uniquement de nos propres fils. Notre existence semble être une exploration continue des paysages de l’imaginaire.
Rappelons les mythes et les contes, les poèmes et les romans, les formes et les sons. Apprendre le langage de l’imaginaire dans la culture, dans toutes les activités humaines et même dans la science donne droit de se rêver acteur vrai dans la cité du monde.
“L’imagination s’élève plus haut que le meilleur cerf-volant.” Lauren Bacall
Toi,
À toi seul j’écris ces quelques paroles qui m’accompagnent à chaque instant. Mon regard me porte en avant, la danse toujours nous amène en avant, le pas une seconde, un autre pas et encore un pas comme un vécu de secondes enfilées sur les colliers de la vie.
Toi,
Le temps passe, il nous prend par la main: viens, viens au grand galop à travers les prés et par dessus les montagnes. Quelle belle illusion. Caressante et enivrante elle nous berce dans l’ici présent et le temps passe dans l’effervescence du moment.
Toi,
Je ne suis ni musicienne, ni écrivaine, ni danseuse. Je ne suis ni peintre, ni sculptrice, je suis sur les chemins de ce monde autant de ni(s) que de possibles. Je suis aussi ce coeur qui bat. Toujours au rythme de ton coeur.
Toi,
J’étire mon bras et je tend ma main. Traverser cette membrane si fine que nous pensons être pour séparer les mondes. Je sens les tambours lointains, j’entends les chants comme si je les connaissais. Et je vois la beauté qui habille la vie comme un voile de paillettes miroitantes. La beauté - cet ornement que nous enlevons pour y découvrir le diamant.
Toi,
Je te chéris, tellement. À en mourir. Au fil des perles de vie que nous récoltons, je te découvre, toi qui est vie, qui est tambour, qui est souffle, toi qui murmure à chaque instant ta beauté, toi, je te découvre.
Tu es l’amour.
Hélène